Par Pr. Filga Michel Sawodogo, Boureima Ouedraogo
Dans le cadre de l’animation nationale de l’Alliance (pour refonder la gouvernance en Afrique) au Burkina Faso s’est tenue, le jeudi 12 avril 2007 à l’immeuble des Nations Unies à Ouagadougou, une rencontre d’échanges et de réflexion, dénommée « Journée de dialogue sur la gouvernance locale ». Elle a réuni une soixantaine de participants venant de milieux divers (des acteurs institutionnels et de la société civile) intéressés par les questions de la gouvernance.
Cette rencontre a enregistré la participation :
des Institutions, comme l’Assemblée nationale, le Comité national d’éthique, des Ministères comme ceux de l’Administration territoriale et de la décentralisation, de la promotion des droits humains, de l’enseignement de base et de l’alphabétisation ;
des collectivités territoriales (maires de Boromo, de Fada N’Gourma, et conseillers municipaux de Ouagadougou, Ouahigouya et Réo et Kaya, l’Association des municipalités du Burkina Faso - AMBF) ;
des autorités coutumières ;
des organisations de la société civile ;
des organes de presse ;
des partenaires techniques et financiers.
Les questionnements et centres d’intérêts étaient très variés et confirment le diagnostic fait par les conférenciers des maux de l’Afrique. Il a été unanimement reconnu la nécessité de partir de la base pour bâtir une nouvelle citoyenneté, mieux enracinée dans les réalités des terroirs et à même de promouvoir une démocratie et un développement plus solides, plus réelles, et plus profitables à l’ensemble des populations, en somme une gouvernance légitime.