Un Mémorandum sur le Dialogue National Inclusif pour un Mali Stable, Prospère et en Paix

Une rétrospective du processus d’institutionnalisation de l’État et de sa gestion révèle, que de l’indépendance à nos jours, le pays est confronté à une instabilité chronique due à une succession de ruptures. Le coup d’État de 2012, qui a révélé l’extrême fragilité de l’Etat, est le troisième dans le genre après ceux du 19 novembre 1968 et du 26 mars 1991.

Aujourd’hui, des groupes « djihadistes » terroristes et mafieux s’implantent progressivement dans le pays, avec la prétention de chasser l’Etat des territoires régionaux et locaux. La persistance de l’insécurité dans les régions du Nord-Est (Kidal, Tombouctou, Taoudénit, Gao et Ménaka) et son extension progressive aux régions du Centre (Mopti, Ségou et Koulikoro), caractérisée par une multiplication des attaques armées meurtrières, ont entrainé l’abandon des territoires locaux par l’administration publique. Actuellement, huit régions sur dix (8/10) du pays sont devenues ou sont en voie de l’être, des bases-arrières pour la planification des attaques terroristes, du trafic de drogue et de migrants, d’enlèvement d’otages avec des risques accrus de l’extension de l’insécurité à l’ensemble du territoire national et dans les pays voisins et même en Europe.

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