Régions en danger: Prévention d’atrocités de masse au Mali

Après l’expulsion des djihadiste des villes du nord et le déploiement d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies, la violence subsiste au nord du Mali, s’est étendue à d’autres régions. Bien que des atrocités de masse, à savoir la violence systématique à grande échelle contre les populations civiles, n’aient pas encore été commises au Mali, des signes avant-coureurs sont visibles et méritent une attention immédiate du gouvernement malien et des partenaires internationaux. Ce rapport explique les facteurs qui sous-tendent les trois conflits intercommunautaires à haut risque, déroule des scénarios plausibles menant à l’aggravation de la violence contre les civils dans les prochains mois et propose des recommandations pour atténuer ces risques. Nous identifions deux conflits susceptibles de se transformer en atrocités de masse : (1) le conflit entre les groupes ethniques Peul, Bambara et Dogon dans le centre du Mali (régions de Mopti et de Ségou) et (2) le conflit entre les Tolebe (Peuls) et les Daoussahak (Touareg) à Ménaka, près de la frontière avec le Niger.

www.ushmm.org/m/pdfs/Mali_Report_French_FINAL_April_2018.pdf

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