Légitimité et responsabilité de la société civile en Afrique de l’ouest

La société civile peut-elle servir de référence à l’Etat nation post-colonial en matière de gouvernance en Afrique ?

La question de la légitimité et de la responsabilité est une préoccupation majeure dans le débat sur l’efficacité de l’action publique. Mais le débat en la matière ne peut être limité aux seules actions des pouvoirs publics.

Pour que les actions de développement produisent l’impact que les populations sont en droit d’attendre, la société civile, partenaire privilégié de l’Etat en matière de développement, doit les inscrire dans les critères de performance.

Le concept de société civile n’est pas un concept nouveau. L’Afrique impériale a connu la société civile sous une forme spécifique. Elle faisait partie de l’organisation de la vie en communauté et s’organisait sur la base des groupes d’âges, du sexe, des occupations professionnelles etc.

La société civile a joué un rôle déterminant par le biais des syndicats en faveur de la lutte pour les indépendances.

Mais, elle a fait son apparition de façon remarquablement prononcée dans les années 1990 comme levier des mouvements en faveur de la démocratisation du continent.

En effet, avec le déclenchement du processus de démocratisation, on assiste en Afrique en général et en Afrique de l’Ouest en particulier à une explosion du mouvement associatif jusqu’alors limité aux syndicats.

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Gouvernance légitime
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