Communication au Forum Participatif Malien
Par
Mme KEITA MARIAM TOURE
Décembre 2014
Le Mali est l’objet de crises cycliques depuis les premières années de
l’indépendance qui se manifestent par des rebellions armées. En 2012, le
pique est atteint avec l’occupation de plus de la moitié du territoire par les
Djihadistes et islamistes de tout bord et les revendications sécessionnistes par
des groupes armés.
La situation sécuritaire s’est encore dégradée avec le coup d’Etat militaire
qui a chassé du pouvoir le président démocratiquement élu. Pendant la
transition démocratique qui s’en est suivie, plusieurs partenaires nationaux,
régionaux et internationaux ont volé au secours du Mali chacun selon son
domaine de compétences.
Le gouvernement du Mali de l’époque de la transition avait entrepris de saisir
les juridictions internationales pour les violations commises au Nord et qui sont
considérés comme des crimes de guerres. En mi 2013, il a aussi mis en place
une Commission Dialogue et Réconciliation qui a été aussitôt décrié tant
dans la forme que dans le fond. Aujourd’hui, le décret de création de la
nouvelle commission a été pris avec des amendements notoires dont la prise
en compte de la dimension Justice, la réduction du nombre de commissaire
de 33 à 16, la nomination d’un Secrétaire Général et l’initiation du processus
de large consultation pour la désignation des commissaires.
Depuis les organisations de la Société civile malienne sont conscientes de
leurs rôles et responsabilités dans la mise en oeuvre et le renforcement d’un
mécanisme de justice transitionnelle.
Plusieurs initiatives nationales et locales/communautaires sont en cours pour
alimenter ce processus de Justice Transitionnelle au Mali.
Pour les besoins de circonscrire le thème, Sécurité et Justice Transitionnelle,
quels Défis pour les femmes et les jeunes, il est primordiale de se poser
certaines questions :
De quelle justice transitionnelle s’agit –il ?
Quels défis pour les jeunes et les femmes dans ce processus ?